Laurence Millon a tout d’abord fait une présentation de l’échinococcose alvéolaire en précisant le cycle du parasite, la surveillance de la maladie chez l’homme grâce aux missions du Centre National de Référence Echinococcoses (CNRE), sa répartition géographique ainsi que l’amélioration de la survie et de la qualité de vie des patients atteints d’EA.
Carine Richou s’est ensuite attachée aux aspects cliniques et diagnostiques, à la prise en charge médico-chirurgicale et au traitement.
Jenny Knapp a, quant à elle, expliqué les recherches menées sur le terrain, en particulier la surveillance environnementale des hôtes et du parasite. Elle a également souligné l’émergence du parasite en Europe.
Le témoignage d’une patiente des Vosges, membre active de l’association de patients AIREA, nous rappelle que cette maladie est une zoonose endémique de l’est de la France, puisque 60% des cas recensés en France concernent le Doubs, la Haute-Saône, le Jura, les Vosges et la Haute-Savoie.
Cette conférence claire et bien construite a suscité de nombreuses questions de la part d’un public venu nombreux.