Les zones humides continentales sont parmi les plus vulnérables au changement global, et leurs fonctions sont cruciales pour les populations humaines et la biodiversité (régulation hydraulique des cours d’eau et recharge des nappes d’eau souterraine, rétention et exportation des nutriments, épuration des eaux, stockage de carbone, création d’habitats et de nourriture pour les organismes vivants, mise à disposition de réserves hydriques, réservoirs de biodiversité). La diversité des zones humides est aussi importante (voire supérieure) à celle qu’on peut rencontrer, par exemple dans les agrosystèmes. Par ailleurs, elles représentent une source de nourriture essentielle pour de nombreux organismes (poissons, oiseaux, mammifères). Les activités humaines ont des conséquences fortes et profondes sur ces écosystèmes et les services qu’ils assurent, et contribuent à les dégrader et à générer des risques inédits pour les sociétés et la biodiversité. Le changement climatique affectant la ressource en eau et la température, se surajoute aux autres dégradations et constitue un nouveau risque important pour ces écosystèmes.
Gudrun Bornette est directrice de recherche CNRS au laboratoire Chrono-environnement. Elle étudie la relation entre le fonctionnement des zones humides et les risques sanitaires.
Impact de l’homme sur les zones humides
Espace Pasteur, Place Notre-Dame,
9 octobre 2018, 18 h
Entrée gratuite
Arbois