L’objectif est de caractériser les protéines microbiennes impliquées dans la réponse immune de l’hôte grâce à une approche protéomique (immunoprécipitation) et de les produire par génie génétique. Ces antigènes recombinants pourront être utilisés pour le diagnostic et le suivi des patients grâce à des techniques immunoenzymatiques. Pour certaines pathologies, la réponse immunitaire de l’hôte peut être mise en défaut, soit parce que l’AP arrive à échapper aux défenses immunitaires et à se multiplier en utilisant des voies immunologiques similaires à celles des tumeurs, soit parce que l’hôte est immunodéprimé (patients de cancéro-hématologie, transplantés d’organes solides ou de cellules souches hématopoïétiques, infectés par le VIH ou traités par biothérapies). Dans ce cas, la quantification de la réponse immune de l’hôte est impossible et la stratégie est de détecter directement des composants de l’AP (biomarqueurs antigéniques ou ADN) dans les échantillons cliniques afin d’établir un diagnostic par des techniques d’immuno-enzymologie ou de biologie moléculaire. Enfin, les interactions entre l’hôte et son microbiote (intestinal, vaginal) sont maintenant reconnues comme déterminantes dans la survenue et l’évolution de pathologies. Les chercheurs de ce thème étudient donc les relations entre le microbiote de l’hôte, la nutrition et la stimulation des défenses immunitaires (bioprotection, bionutrition). Ces travaux devraient permettre de mieux comprendre comment des modifications du microbiote (par les médicaments ou par la nutrition) peuvent impacter l’état de santé et la réponse aux traitements de l’hôte.
Voir Axe 1 - Diffusion des agents pathogènes humains
Voir Axe 2 - Résistance aux agents antimicrobiens (RAM)