Le projet PEPSAN s’intègre dans le cadre du concept "One health" et traite d’une problématique actuellement prioritaire : la compréhension et la limitation de l’émergence des résistances aux antimicrobiens chez des pathogènes. Il a pour objectif de renforcer les connaissances sur l’effet non intentionnel de l’usage de pesticides et l’émergence de résistance chez une moisissure ubiquitaire, Aspergillus fumigatus, responsable d’infections mortelles chez l’Homme et les animaux (notamment les oiseaux). Le consortium interdisciplinaire quantifiera les relations entre les teneurs en pesticides (notamment fongicides azolés) dans des contextes environnementaux présentant un enjeu sanitaire (en France et Pologne) et l’émergence de pathogènes fongiques résistants, et la santé de la faune (merles) exposée à ces contaminants chimiques et biologiques. Le projet vise à améliorer la compréhension des processus et des pratiques responsables de l’émergence de résistance chez les pathogènes afin de définir les situations à risque d’émergence et diffusion des pathogènes infectieux résistants à la faune et à l’Homme.
Grâce à une bourse de thèse soutenue par les « Actions transverses en appui aux défis sociétaux » associée au projet PEPSAN, Pauline Bellot étudiera le « Rôle des triazoles dans les réponses de la faune à un pathogène fongique multi-résistant Aspergillus fumigatus ». Pauline réalise sa thèse au CEBC à Chizé au sein de l’équipe ECOPHY (2020-2023), sous la direction de Frédéric An…