Chloé Viotti a le plaisir de vous inviter à la soutenance de sa thèse intitulée "Diversité génétique de l’ortie dioïque (Urtica dioica) et adaptation à son environnement" qui se tiendra le mardi 4 juillet 2023 à 9h dans l’Amphi STGI à Montbéliard.
Invitation à télécharger ICI
Composition du jury :
Michel MENCH (DR, INRAe – Université de Bordeaux) Rapporteur
Domenico MORABITO (MCF, Université d’Orléans) Rapporteur
Cécile NOUET (Chargée de recherche, Université de Liège) Examinatrice
Marc BUEE (DR, INRAe Grand Est Nancy) Examinateur
Michel CHALOT (Pr, Université de Franche-Comté) Directeur de thèse
Coralie BERTHEAU (MCF, Université de Franche-Comté) Co-encadrante de thèse
Mots clés : Ortie, phytomanagement, fibres, sites contaminés, ddRADseq, communautés fongiques
Pour suivre la soutenance en visio, suivez ce lien
ID de réunion : 851 3064 5982
Code secret : 316070
Résumé
Les préoccupations environnementales croissantes combinées à l’épuisement des ressources pétrolières ont fait émerger un regain d’intérêt des industries textiles et de biomatériaux pour les fibres végétales afin de remplacer les fibres synthétiques. Toutefois, dans l’objectif de limiter la pression sur les sols agricoles, les sites marginaux, et notamment les sites contaminés, ont été proposés comme alternative pour la production de biomasse dans le cadre d’une stratégie de phytomanagement. L’ortie dioïque, Urtica dioica, grâce à sa capacité à coloniser spontanément et dominer la strate herbacée dans les dispositifs de phytomanagement agroforestiers, sans contamination des fibres, apparaît comme une plante d’intérêt pour la valorisation de biomasse issue de sites contaminés. La compréhension des processus impliqués dans la capacité de l’ortie à s’adapter à des sols contaminés permettrait d’optimiser sa culture sur ces sites dans un but de production de fibres. Ces travaux de thèse visent à identifier les potentielles réponses adaptatives de l’ortie à son environnement notamment par l’étude de la diversité génétique de ses populations issues d’environnements contrastés, de son potentiel d’accumulation des ETM, et des communautés fongiques associées. La productivité de différents clones et l’impact de l’apport d’amendement organique ont également été appréhendés par des études en mésocosme et in situ. Les résultats permettent d’apporter de nouvelles connaissances sur la biologie et l’écologie de l’ortie, ainsi que des recommandations pour sa culture sur des sites contaminés dans un but de valorisation des fibres.