CNRS UBFC UFC
Connexion Agenda

Valorisation > Expertises, partenariats et R&D

IPBES, évaluation « Nexus » : deuxième réunion des auteurs en Afrique du Sud

C’est un travail de longue haleine, produire un rapport sur les interdépendances entre biodiversité, eau, alimentation et santé. Les 170 scientifiques impliqués, dont Patrick Giraudoux, professeur émérite d’écologie à l’université de Franche-Comté, ont partagé quatre jours bien remplis de discussions scientifiques.

L’IPBES, parfois plus connu sous son surnom de « GIEC de la biodiversité », est une plateforme inter-gouvernementale pour la biodiversité et les services écosystémiques établie par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement en 2012. Il a depuis, comme le GIEC à propos du climat, produit plusieurs rapports sur l’état de la biodiversité et les conséquences de son effondrement. Adopté en pleinière en 2019, le principe d’une évaluation des connaissances scientifiques, à destination des décideurs politiques, sur les interdépendances entre biodiversité, eau, alimentation et santé est mis en œuvre depuis l’an dernier, par un panel sélectionné de 170 scientifiques de toutes disciplines et régions mondiales. Une première version du document a été soumise à évaluation publique de décembre 2022 à février 2023.

Les auteurs ont été réunis du 20 au 24 mars à Skukuza, dans le Parc Kruger en Afrique du Sud, pour s’accorder sur la prise en compte des milliers de commentaires reçus, et produire ensuite une deuxième version d’ici octobre. Du 25 au 26 mars, un résumé pour les décideurs politiques a, de plus, fait l’objet d’une première ébauche. Cette deuxième version sera soumise à une seconde évaluation publique, à laquelle sont invités tous les spécialistes et parties-prenantes intéressées.

Le rapport final consolidé sera rendu en 2024, et pourra alors être utilisé lors des discussions de la Convention sur la diversité biologique (CBD) et la COP suivant sa publication, pour traduction en décisions politiques.
Plusieurs chercheuses et chercheurs de l’INEE, soutenus par le CNRS, participent à ces travaux en tant que lead-authors.

Contact : Patrick Giraudoux

publié le