
Asli Goctu soutiendra sa thèse de doctorat intitulée Co-encapsulation d’agents anticancéreux et de nanoparticules d’or dans des nanoparticules de PLGA : libération contrôlée et application thérapeutique dans le glioblastome le 8 décembre 2025 à 14 h, à l’UFR Santé.
La soutenance se déroulera à huis clos.
Composition du jury
M. ROUX Stéphane, Professeur, Université Marie et Louis Pasteur, Directeur
M. BEDUNEAU Arnaud, Professeur, Université Marie et Louis Pasteur, Co-directeur
M. DAVID Laurent, Professeur, Université Lyon 1 Rapporteur
Mme. MALZERT-FREON Aurélie, Professeur, Université de Caen Normandie, Rapporteur
M. AUBERT Pierre-Henri, Professeur, Université de Cergy-Pontoise, Examinateur
Mme. MIRJOLET Céline, Radiobiologiste, Centre Georges-François Leclerc, Examinatrice
Résumé
Le glioblastome (GBM) est une tumeur cérébrale particulièrement agressive dont le traitement reste limité par la faible
sélectivité et la toxicité des approches conventionnelles. Pour améliorer l’efficacité thérapeutique, cette thèse a porté
sur la co-encapsulation de nanoparticules d’or (AuNPs) fonctionnalisées et d’agents anticancéreux dans des particules
de PLGA (acide poly(lactique-co-glycolique) biodégradables. Différentes familles d’agents cytotoxiques ont été
encapsulées avec des rendements variant selon la molécule (entre 30 et 70%). Les formulations obtenues présentaient
des diamètres hydrodynamiques compris entre 120 et 180 nm et une charge en or de 0,3–0,9 % m/m.
Les études de libération in vitro dans des milieux physiologiques ont révélé un relargage sur plusieurs semaines,
modulé par la nature de l’agent encapsulé et les conditions biologiques. Sur modèles cellulaires 2D et sphéroïdes 3D de
gliome, les particules de PLGA co-encapsulant AuNPs et un agent anticancéreux ((Au+AC)@PLGA) ont montré une
cytotoxicité accrue par rapport au PTX libre. Enfin, dans un modèle murin orthotopique de GBM, les particules (Au
+AC)@PLGA ont permis d’améliorer les effets de la radiothérapie avec une réduction significative du volume tumoral
(−45 % après 21 jours) et un allongement de la survie médiane.
Ces résultats démontrent que les nanoparticules de PLGA constituent des vecteurs théranostiques prometteurs,
capables d’associer radiosensibilisation et chimiothérapie contrôlée pour améliorer la prise en charge du GBM.