Katinka Zipper a le plaisir de vous convier à sa soutenance de thèse, intitulée : Identités et interactions culturelles dans l’espace luxembourgeois durant l’âge du Fer (IXᵉ – IIIᵉ siècle avant notre ère). Analyse du mobilier funéraire. La soutenance se déroulera le vendredi 20 décembre à 14h, dans la salle de conférences de la MSHE Ledoux, 1 rue Claude Goudimel – 25030 Besançon CEDEX. Accès piéton : 1 rue Charles Nodier ou 1 place St-Jacques. Il est possible de suivre la soutenance en visioconférence (contact : ).
Composition du jury :
Prof. Dr. Philippe BARRAL – Université de Franche-Comté, Directeur de thèse
Prof. Dr. Andrea BINSFELD – Université de Luxembourg, Codirectrice de thèse
Prof. Dr. Stephan FICHTL – Université de Strasbourg, Rapporteur
Prof. Dr. Pierre-Yves MILCENT – Université de Toulouse Jean-Jaurès, Rapporteur
Prof. Dr. Olivier NAKOINZ – Université de Kiel, Examinateur
Prof. Dr. Martin UHRMACHER – Université de Luxembourg, Examinateur
Résumé :
L’objectif principal de ce travail est de réaliser une analyse chrono-culturelle du mobilier funéraire issu d’une trentaine de sites, pour la période comprise entre le IXème et le IIIème siècle, afin d’émettre des hypothèses sur les formes d’interaction culturelle entre l’espace luxembourgeois et les régions avoisinantes (Lorraine, Rhénanie-Palatinat, Sarre, Province de Luxembourg), ainsi que sur leur évolution au cours du temps. L’exploitation au moyen d’outils de sériation d’un corpus de près de 400 objets (vases en céramique, parure annulaire, armement, accessoires vestimentaires, de toilette, vaisselle métallique) permet de proposer un phasage chrono-culturel valide pour l’ensemble de l’aire étudiée. Alors qu’aux XIème – Xème siècles, l’appartenance de l’espace étudié à l’entité RSFO semble indéniable, au regard des faciès céramiques, on observe, au cours du IXème et au début du VIIIème siècle av. n. è., la présence de différents marqueurs culturels illustrant une multiplication des contacts et des échanges avec des zones périphériques et plus lointaines. Aux VIIème et VIème siècles, les ensembles luxembourgeois présentent à nouveau une certaine homogénéité, et révèlent surtout une similitude éloquente avec les assemblages de mobilier des sépultures du Hunsrück-Eifel, sans pour autant adopter la totalité des attributs de ce courant culturel. La période fin VIème – IVème siècle est marquée par l’influence de deux courants dominants : le Hunsrück-Eifel “récent” et l’Aisne-Marne. La présence de tombes privilégiées témoigne alors de connexions avec d’autres espaces de l’Europe occidentale caractérisés par un processus de hiérarchisation sociale. À la fin de la séquence prise en compte, la quasi-absence de mobilier funéraire caractéristique du IIIème siècle, résulte probablement d’un biais documentaire lié aux aléas de la recherche.
