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Archéologie et histoire des risques

SOPAST – Archéologie et histoire des risques

Les risques archéologiques

De tout temps, les populations humaines ont été confrontées à des risques de multiple nature, et dont les origines sont variées, en lien avec l’environnement, son exploitation, la transformation et l’utilisation des ressources disponibles.
Ce quatrième axe de travail est issu de la volonté de regrouper les forces présentes à Chrono-environnement, qui développent des recherches, ponctuelles ou sous la forme de projets plus aboutis, autour de la question des risques archéologiques.

Tapisserie de Bayeux · XIe siècle © Ville de Bayeux, DRAC Normandie, Université de Caen Normandie, CNRS, ENSICAEN

Parmi les recherches historiques des membres de l’UMR, la question des risques liés aux changements climatiques, incluant la caractérisation de ces changements au cours du temps et leurs conséquences sur les populations et l’environnement (comme les paléofeux, les inondations ou l’érosion côtière par exemple), rejoignent pleinement les enjeux sociétaux actuels sur le climat et son évolution.

L’exploitation de l’environnement et des ressources par l’homme, de même que les grands changements comportementaux des sociétés (urbanisation, industrialisation), ont conduit inévitablement à la genèse de risques.

Ces risques prennent des formes variées, comme par exemple des pollutions par des métaux lors de l’exploitation minière, des pollutions fécales en lien avec la concentration des populations et le développement des villes, mais aussi des risques en lien avec la consommation de ces ressources et l’alimentation. Les conséquences sont immédiates sur la santé des populations anciennes et sur celle des paléo-écosystèmes, et les recherches menées sur ces problématiques prennent tout leur sens dans la dynamique scientifique actuelle (concept One Health entre autres).