Cette semaine à Windhoek, en Namibie, a été présenté aux représentants de ses 147 états-membres le rapport de l’IPBES. Ce « GIEC » de la biodiversité met en lumière des options et scénarios scientifiques pour relever les défis mondiaux liés à la biodiversité.
Après plus de trois ans de travail, 6500 études examinées, 165 auteurs du monde entier, l’évaluation IPBES (Intergovernmental Science-Policy Platform on Biodiversity and Ecosystem Services) sur les inter-relations entre biodiversité, eau, alimentation, santé dans le contexte du réchauffement climatique a été validée lundi 16 décembre 2024 par les 147 états-membres.
Parmi les auteurs du rapport, Patrick Giraudoux, professeur émérite d’écologie à l’université de Franche-Comté, a contribué à plusieurs chapitres, dont le chapitre 1 qui cadre l’ensemble. Le corps de l’évaluation comprend 7 chapitres et plus de 1700 pages dans sa forme brute actuelle. Aujourd’hui est mis à disposition dans une cinquantaine de pages le résumé pour les décideurs. Cette base scientifique, synthétique et établie, permettra une réflexion holistique de la complexité des enjeux mondiaux et locaux actuels posés par l’effondrement de la biodiversité et le réchauffement climatique.
Nous tous, citoyens du monde, espérons que les mesures prises seront à la hauteur des enjeux.
Voir l’article du CNRS : L’IPBES pointe le lien entre biodiversité, santé et alimentation
Voir l’article de Vert, le média qui annonce la couleur : «Notre système produit mécaniquement des pandémies» : le «Giec de la biodiversité» explore les crises qui secouent la planète