WETLANDS
Projet WETLANDS
Fonctionnement des rivières comtoises : héritages, gestion et restauration
Le projet vise à analyser les processus écologiques à l’œuvre dans le fonctionnement des zones humides des cours d’eau franc-comtois. Il prend en compte les contextes géologique, hydrologique, hydrogéologique et physico-chimique de ces milieux, ainsi que les altérations, passées et actuelles, induites par les activités humaines. L’objectif est de proposer des mesures de gestion et de restauration durables et adaptées à chaque situation écologique.
Les recherches englobent une analyse fonctionnelle des cours d’eau ciblés, incluant une sectorisation géologique, hydrologique, hydrogéologique et écologique, et s’appuyant également sur l’impact des altérations anthropiques actuelles et passées de ces cours d’eau. L’objectif est d’aboutir à une cartographie des secteurs fonctionnels présents le long des cours d’eau, et des modalités de gestion et de restauration des annexes alluviales contextualisées. Le focus est porté sur l’Ognon, le Doubs, la haute Saône, l’Ain, et s’étendra au fil de l’avancement du projet à d’autres rivières d’intérêt, afin d’aboutir à un outil de gestion des cours d’eau comtois le plus exhaustif possible.
Un bras d’anastomose du Doubs, combinant perturbations fréquentes (crues, assecs) et eutrophisation ©G. BORNETTE
Modèle de fonctionnement des grands cours d’eau. Chaque plaine inondable ou tronçon de plaine inondable peut être représenté par une courbe qui représente l’intensité des processus d’érosion ou de dépôt. La position le long de la courbe dépend du processus dominant [axe vertical (a)] et du gradient de la rivière et de la taille des grains de la charge de fond [axe horizontal (b)]. Aux extrêmes du gradient, la proportion du tronçon de rivière soumis soit à l’érosion, soit à la sédimentation est la plus élevée (près de 100 %). Près du centre (équilibre) de la courbe, les surfaces du tronçon de rivière soumises aux processus d’érosion et de sédimentation ont tendance à être égales, ce qui conduit à la même proportion de zones érodées et sédimentées. Les processus biologiques contrôlés par ces facteurs physiques sont indiqués (figure tirée de Bornette et al 2008) ©G. BORNETTE
En bref
Durée du projet : du 02/03/2025 au 31/12/2028
Financement : Agence de l’eau
Coordination du projet et personne référente au sein du laboratoire :
Gudrun Bornette, Directrice de Recherche – CNRS, SOPASTgudrun.bornette@-Code to remove to avoid SPAM-univ-fcomte.fr
Autres membres du laboratoire impliqués :
Personnels recrutés :
- Julien CORIS (stagiaire)
Effets de l’incision sur le fonctionnement des annexes alluviales des grands cours d’eau (tiré de Bravard et al 1998) ©G. BORNETTE
En savoir plus
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Références bibliographiques :
- Gudrun Bornette, Sara Puijalon. Response of aquatic plants to abiotic factors : a review. Aquatic Sciences – Research Across Boundaries, 2011, 73, pp.1-14. ⟨10.1007/s00027-010-0162-7⟩. ⟨halsde-00561575⟩
- Didier Graillot, Frédéric Paran, Gudrun Bornette, Pierre Marmonier, Christophe Piscart, et al.. Coupling groundwater modeling and biological indicators for identifying river/aquifer exchanges. SpringerPlus, 2014, 3 (68), pp.1-14. ⟨10.1186/2193-1801-3-68⟩. ⟨hal-00954703⟩
- Anne-Julia Rollet, H. Piégay, S. Dufour, Gudrun Bornette, Henri Persat. Assessment of consequences of sediment deficit on a gravel river bed downstream of dams in restoration perspectives: application of a multicriteria, hierarchical and spatially explicit diagnosis. River Research and Applications, 2014, 30, pp.939-953. ⟨10.1002/rra.2689⟩. ⟨hal-01119447⟩
- Gudrun Bornette, Eric Tabacchi, C. Hupp, Sara Puijalon, Jean-Claude Rostan. A model of plant strategies in fluvial hydrosystems. Freshwater Biology, 2008, 53 (8), pp.1692-1705. ⟨10.1111/j.1365-2427.2008.01994.x⟩. ⟨halsde-00293489⟩
- Claude Amoros, Gudrun Bornette, C.P. Henry. A vegetation-based method for the ecological diagnosis of riverine wetlands. Environmental Management, 2000, 25 (2), pp.211-227. ⟨halsde-00152325⟩
Plateforme technologique associée
Crédits image du bandeau : Le méandre de Vilette, un ancien bras de l’Ain ultra-oligotrophe en situation d'incision ©G. BORNETTE